Sécheresse de 1998 en France

Mise à jour le 21/05/2018


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L’année 1998 est une année très contrastée, les longues périodes sèches alternant avec des épisodes très pluvieux. Cette alternance provoque le phénomène de retraitgonflement des sols argileux entraînant des dommages aux constructions bâties sur ces sols.

360 M€
Dommages assuré hors automobile

Date de début
Jan 1, 1998
Date de fin
Dec 31, 1998


Départements concernés
Aisne (02), Allier (03), Alpes-de-Haute-Provence (04), Ardèche (07), Ariège (09), Aude (11) ...


Le phénomène météorologique :

L’hiver 1997-1998 est globalement très sec et ne permet pas aux réserves en eau de se reconstituer entièrement. Les conditions anticycloniques s’estompent fin mars. En avril, des passages pluvieux et orageux arrosent copieusement une large moitié Nord du pays. Des records de précipitations pour un mois d’avril sont battus en Ile-de France, dans le Centre, la Champagne, les Ardennes, la Picardie. Les cumuls maxima enregistrés depuis 1949 ont aussi été approchés partout dans le pays.

Le retour d’une période sèche de mai à août est marqué par une courte canicule estivale d´intensité modérée. Les températures dépassent les 35°C sur quasiment tout le pays pendant deux jours. Ces fortes températures accentuent la sécheresse qui touche modérément l’ensemble de territoire.
Les pluies de septembre et octobre 1998 sont à l’origine de crues importantes, notamment dans le Nord-Est. Il est parfois tombé en quelques jours 8 à 10 fois le cumul normal pour la même période. Ces pluies ont permis de rapidement reconstituer la réserve en eau des sols sur tout le pays, excepté sur le quart Sud-Est affecté par une sécheresse plus marquée. Les nappes phréatiques ont ensuite pu pleinement bénéficier des pluies toujours abondantes de novembre et décembre sur l’ensemble du pays alors que le pourtour méditerranéen restait encore déficitaire à la fin de l’année.

Les conséquences :

Le mois d’avril rompt avec un hiver sec. Les précipitations abondantes provoquent des inondations importantes, notamment dans le nord du pays, et rechargent sensiblement les nappes phréatiques sans pour autant combler les déficits pluviométriques accumulés pendant l’hiver précédent. Les mois de mai à août 1998 sont assez secs. Les températures, toujours modérées ont limité la sécheresse sur la moitié Nord du pays et dans le Sud-Est. En dépit des mesures de restriction de l’usage de l’eau prises par une trentaine de départements, l’irrigation a mis à mal les nappes phréatiques dont le niveau est sensiblement inférieur à la normale à la fin de l’été. La situation est plus critique en Rhône-Alpes et sur le pourtour de la Méditerranée. En effet, la phase pluvieuse qui arrose généreusement le nord du pays en septembre et octobre épargne le quart Sud-Est et la Corse qui demeurent très déficitaires en pluie malgré quelques orages parfois violents.

Des fissures sur les constructions en lien avec le retrait – gonflement des sols argileux ont été constatées principalement dans les régions de la bordure méditerranéenne.

Fissures sur les maisons, bâtiments, piscines et autres constructions en lien avec le retrait – gonflement des sols argileux.

Aix-en-Provence (13)

Allauch (13)

Bouc-Bel-Air (13)

Marseille (13)

Martigues (13)

Trets (13)

Albi (81)

Gaillac (81)

Puygouzon (81)

Montauban (82)

360 M€ (mise à jour le : 18/01/2016)

Montant des dommages assurés au titre de la garantie légale « catastrophes naturelles » hors automobile

Cout par commune pour l'ensemble du marché

Rappel des estimations précedentes

Le 09/01/2015 : 360 M€ (Montant des dommages assurés au titre de la garantie légale « catastrophes naturelles » hors automobile)

Le 11/01/2013 : 430 M€ (Montant des dommages assurés au titre de la garantie légale « catastrophes naturelles » hors automobile)

Nombre de communes reconnues Cat Nat : 1712

Communes reconnues en 굡t de catastrophes naturelle