Sécheresse de 1996 en France

Mise à jour le 21/05/2018


Image Evenement

Dès le mois d’octobre 1995, les premiers signes de sécheresse apparaissent. L’absence de précipitations en hiver et au printemps provoque l’assèchement des sols superficiels et une baisse des nappes phréatiques. Le phénomène de retrait-gonflement touche les sols argileux provoquant des dégâts aux constructions bâti sur ces sols.

430 M€
Dommages assuré hors automobile

Date de début
Jan 1, 1996
Date de fin
Dec 31, 1996


Départements concernés
Aisne (02), Allier (03), Alpes-de-Haute-Provence (04), Ardèche (07), Ardennes (08), Ariège (09) ...


LE PHENOMENE METEOROLOGIQUE :

L’année 1996 est une année plutôt fraîche avec une température moyenne inférieure de 0,4°C à la normale. La sécheresse est donc principalement liée à un déficit exceptionnel des précipitations sur une large moitié nord de la France. Ces précipitations ont été très faibles ou quasi-nulles en janvier et février. En mars, le déficit de pluviométrie atteint 97% à Langres. En avril, un anticyclone prive le Nord de toute pluie : il ne tombe que 1,8 millimètre à Valenciennes. Depuis le début de l’année, Paris a reçu moins de la moitié des précipitations normales. Les orages du mois de mai et de l’été n’ont pas eu d’effet sur l’état de sécheresse. Le mois de septembre est notablement frais, mais des hautes pressions maintiennent un temps ensoleillé et extrêmement sec au Nord. Les précipitations sont globalement déficitaires de 50% avec un record de 94% dans la Meuse. A partir d’octobre, la sécheresse se résorbe. Puis une succession ininterrompue de perturbations fait du mois de novembre le plus arrosé depuis 40 ans. Ces pluies abondantes associées à un début d’hiver rigoureux ont permis de reconstituer l’essentiel des réserves en eaux dans les sols, sauf dans un quart Nord-Ouest où ce déficit est toujours important fin 1996.


LES CONSEQUENCES :

Les premiers signes d’une sécheresse majeure en 1996 se dessinent dès le mois d’octobre 1995. L’hiver est extrêmement sec : les sols de la moitié du pays située au Nord de la Loire sont largement déficitaires en eau à la fin de la saison. Au printemps, le mois d’avril est le plus sec depuis 1957 dans le Nord - dans l’Est, il est classé au 5ème rang. A quelques pluies d’orage peu efficaces en mai, succède un été lui aussi très sec puis la sécheresse s’aggrave encore en septembre.
Des pluies diluviennes au mois de novembre 1996 marquent la fin de cette sécheresse annuelle exceptionnelle au Nord. Il faut cependant noter que le Sud, en particulier le pourtour méditerranéen, a été épargné par cet épisode de sécheresse.
Plusieurs milliers de maisons, bâtiments et autres constructions ont subi des dommages en lien avec le retrait – gonflement des sols argileux. Les régions les plus touchées sont l’Aquitaine, le Nord et le Centre. Les effets des sécheresses successives observées depuis 1988 ont eu tendance à s’accumuler et ont accentué les effets du retrait – gonflement des argiles, y compris sur les constructions anciennes.

Fissures sur les maisons, bâtiments, piscines et autres constructions en lien avec le retrait – gonflement des sols argileux.

Pierrevert (04)

Périgueux (24)

Le Cendre (63)

Lésigny (77)

Ozoir-la-Ferrière (77)

Maurepas (78)

Antony (92)

Champigny-sur-Marne (94)

Fresnes (94)

Le Plessis-Trévise (94)

430 M€ (mise à jour le : 18/01/2016)

Montant des dommages assurés au titre de la garantie légale « catastrophes naturelles » hors automobile

Cout par commune pour l'ensemble du marché

Rappel des estimations précedentes

Le 09/01/2015 : 430 M€ (Montant des dommages assurés au titre de la garantie légale « catastrophes naturelles » hors automobile)

Le 23/01/2014 : 420 M€ (Montant des dommages assurés au titre de la garantie légale « catastrophes naturelles » hors automobile)

Le 27/01/2013 : 440 M€ (Montant des dommages assurés au titre de la garantie légale « catastrophes naturelles » hors automobile)

Nombre de communes reconnues Cat Nat : 2906

Communes reconnues en 굡t de catastrophes naturelle