Sécheresse de 1994 en France

Mise à jour le 23/02/2022


Image Evenement

Malgré une pluviométrie importante, l’année 1994 est marquée par une sécheresse localisée. Les effets de cette sécheresse se font surtout sentir dans les régions aux sols argileux (Ile-de-France et Sud-Ouest) qui sont sujets à des phénomènes de retraitgonflement, fragilisant le bâti.

46 M€
Dommages assuré hors automobile

Date de début
Jan 1, 1994
Date de fin
Dec 31, 1994


Départements concernés
Aisne (02), Allier (03), Alpes-de-Haute-Provence (04), Ariège (09), Aude (11), Bas-Rhin (67) ...


Le phénomène météorologique :

Les précipitations Le début de l’année 1994 est marqué par une pluviométrie globalement importante. Dans le Centre-Est, le mois de janvier est excédentaire jusqu’à battre le record de 1979. Mai 1994 est aussi un mois extrêmement humide puisqu’il a été le deuxième mois de mai le plus humide depuis 1957. Avec l’arrivée de l’été, le régime de précipitations devient très orageux et la canicule s’installe durablement sur la France.

Après d’importants orages en septembre, au début de l’automne, un anticyclone continental centré sur l’Allemagne maintient un temps frais, sec et ensoleillé. Les deux derniers mois de l’année sont secs et exceptionnellement doux, en particulier dans le quart Nord-Est du pays.

Les températures

L’année 1994 est exceptionnellement chaude : les températures sont restées au-dessus des normales 10 mois sur 12. Néanmoins, les précipitations importantes reçues durant l’hiver 1993-1994 et au printemps 1994 ont limité l’impact d’un été caniculaire responsable d’une sécheresse annuelle relativement localisée.

En juillet et août, Marseille a connu des températures supérieures à 30°C durant 56 jours et jusqu’à 60 jours au Luc. Avec une température moyenne supérieure de 3,7°C à la normale, juillet 1994 est le deuxième mois de juillet le plus chaud après 1983. Les pluies orageuses pourtant abondantes, sont souvent localisées et peu efficaces.

Les conséquences :

En raison des températures globalement supérieures à la normale, et des précipitations peu ou pas efficaces, les régions aux sols argileux souffrent ponctuellement d’une sécheresse. Sous l’effet de cette sécheresse, les argiles se rétractent et créent des contraintes mécaniques sur les constructions. Ces contraintes sont la cause de dégâts (fissures dans les bâtiments). Les dommages aux constructions sont notamment constatés en Ile-de-France et dans le Sud-Ouest du pays.

Fissures sur les maisons, bâtiments, piscines et autres constructions en lien avec le retrait – gonflement des sols argileux.

Bourges (18)

Clapiers (34)

Warhem (59)

Vimy (62)

Orthez (64)

Roissy-en-Brie (77)

Castres (81)

Noisy-le-Grand (93)

Villemomble (93)

Villiers-sur-Marne (94)

46 M€ (mise à jour le : 18/01/2016)

Montant des dommages assurés au titre de la garantie légale « catastrophes naturelles » hors automobile

Cout par commune pour l'ensemble du marché

Rappel des estimations précedentes

Le 09/01/2015 : 47 M€ (Montant des dommages assurés au titre de la garantie légale « catastrophes naturelles » hors automobile)

Le 16/01/2014 : 42 M€ (Montant des dommages assurés au titre de la garantie légale « catastrophes naturelles » hors automobile)

Le 11/01/2013 : 67 M€ (Montant des dommages assurés au titre de la garantie légale « catastrophes naturelles » hors automobile)

Nombre de communes reconnues Cat Nat : 2606

Communes reconnues en 굡t de catastrophes naturelle