Inondations Bouches-du-Rhône de septembre et octobre 1993

Mise à jour le 23/02/2022


Image Evenement

La France est sous l’influence d’un axe dépressionnaire qui s’étend des îles Britanniques à la Méditerranée qui génère une perturbation. A l’avant du front froid de cette dernière, des masses d’air chaudes et humides remontent sur le Sud du pays. L’instabilité provoquée par cette advection d’air méditerranéen va favoriser le développement de foyers orageux très actifs sur tout le Sud du pays. La présence de hautes pressions sur l’Europe centrale empêche l’évacuation de ce front froid. Celui-ci, constamment alimenté en air humide va se réactiver au contact d’une Méditerranée encore chaude et stagner sur les régions méridionales durant près de 36 h.

120 M€
Dommages assuré hors automobile

Date de début
Sep 22, 1993
Date de fin
Sep 26, 1993

Cours d'eau ayant débordé

La Lèze, le Touch, l’Arc, la Garonne



Pluviométrie maximale

116.000000 mm en 1h
307.000000 mm en 24 h



Départements concernés
Alpes-Maritimes (06), Ardèche (07), Bouches-du-Rhône (13), Drôme (26), Gard (30), Haute-Corse (2B) ...


Lors de cet épisode, les régions touchées vont connaître des cumuls de précipitations à la fois intenses et durables. Ainsi, en 3 jours, la HauteGaronne recevra un cumul de précipitations équivalent à trois fois la moyenne mensuelle.

L’importance des inondations provoquées par ces pluies s’explique par le fait que cet événement intervient à la suite d’une période exceptionnellement arrosée. La durée de retour d’un tel phénomène s’échelonne de 20 ans dans les secteurs les moins touchés à plus de 100 ans (Vaucluse).

Ces pluies orageuses qui s’abattent sur des régions aux terrains déjà saturés vont donc entraîner une réaction rapide et violente du réseau hydrographique. Ainsi, se sont essentiellement les cours d’eau secondaires au régime torrentiel qui vont provoquer la majorité des sinistres (la Lèze, le Touch, des affluents de la Durance tels que l’Arc) même si certains de plus grande dimension ont aussi causé des inondations (Garonne).

Le coût élevé des dommages consécutifs à cet épisode peut s’expliquer par le fait que les inondations ont affecté des zones densément peuplées telles que les agglomérations de Marseille, Montpellier ou Toulouse.

  • 6 morts
  • Evacuation de plus de 1500 personnes
  • Inondations d’habitations, de locaux industriels et de commerces.
  • Habitations et locaux commerciaux endommagés par des coulées de boue
  • Terrains emportés par érosion des berges et glissements de terrains
  • Destructions d’infrastructures routières (ponts, voirie) par glissements de terrains et coulées de boue
  • Voies ferrées détruites par des éboulements et des glissements de terrains
  • Pertes d’exploitation agricoles et commerciales

Aix-en-Provence (13)

Cabriès (13)

Marseille (13)

Les Pennes-Mirabeau (13)

Rognac (13)

Saint-Victoret (13)

Venelles (13)

Ventabren (13)

Vitrolles (13)

Pertuis (84)

120 M€ (mise à jour le : 18/01/2016)

Montant des dommages assurés au titre de la garantie légale « catastrophes naturelles » hors automobile

Cout par commune pour l'ensemble du marché

Rappel des estimations précedentes

Le 07/01/2015 : 130 M€ (Montant des dommages assurés au titre de la garantie légale « catastrophes naturelles » hors automobile)

Le 23/01/2014 : 120 M€ (Montant des dommages assurés au titre de la garantie légale « catastrophes naturelles » hors automobile)

Le 08/01/2013 : 130 M€ (Montant des dommages assurés au titre de la garantie légale « catastrophes naturelles » hors automobile)

Nombre de communes reconnues Cat Nat : 363

Communes reconnues en 굡t de catastrophes naturelle